CES CHIFFRES QUE L'ON NOUS CACHE. (4)
Le
Washington Post du 29 avril 2008 brisait un tabou franco-français en
titrant "En France, les prisons sont pleines de musulmans".
L'article de préciser que 60 à 70 % de la population carcérale en
France seraient de confession musulmane, alors que la population
est estimée à 4.5 millions, l'État semble incapable d'en donner le
chiffre exact ! Certaines villes recensent 30 % d'étrangers issus de
90 nationalités, comme par exemple Clichy-sous-Bois. La ville conçue
par l'architecte Bernard Zehrfuss Grand Prix de Rome, destinée à
des cadres moyens, qui l'ont depuis longtemps désertée. Maintenant,
les immeubles sont délabrés, tagués et les immondices s'accumulent
derrière les immeubles. La cause seconde en incombe à une culture
du laisser-aller et non à la misère qui a trop souvent bon dos.
L'autodestruction s'installe au niveau individuel, familial,
collectif, et s'efforcer de tenir propre et en ordre son lieu de vie
représente déjà un signe de dignité. La question de l'aménagement
du territoire ne saurait, comme l'illustrent de nombreux travaux
d'anthropologie sociale, seule être mise en avant.
Les
troubles qui ont éclaté en novembre 2005 dans le 93 avant de
s'étendre à Paris intra-muros et à d'autres villes en France
posaient déjà la question de l'intégration et celle de la
participation à la vie sociale, économique, de jeunes Français
issus de parents originaires d'Afrique blanche ou d'Afrique noire, et
de l'application des sanctions pénales. Au cours d'une
seule nuit avec 1300 véhicules incendiés, la police avait
interpellé 965 individus. Un homme venu chercher ses trois enfants
qui avaient été arrêtés, a déclaré "La police et la
justice sont devenues des instruments de domination de classe."
La
non-participation, le silence et l'omerta des familles concernées ne
signifient pas approbation de leur part, mais ne permettent pas
plus de conclure à la désapprobation ni de les exonérer de leurs
responsabilités. Cela marque la lâcheté et la déloyauté à
l'égard de la Nation et de ses citoyens. Où est la gloire
d'incendier un bus dans lequel une jeune sénégalaise a été brûlée
à 70 % dans le XIIIe arrondissement de Marseille ? De battre à
mort, un homme de 61 ans qui photographiait un lampadaire, un
retraité bénévole aux Restos du Cœur sorti éteindre un
feu de poubelle ? Un quotidien russe titrait à propos
d'Epinay-sur-Seine : "C'est la Tchétchénie", la
presse internationale n'était pas en reste, conseillant à ses
ressortissants d'éviter la France. Une partie de la population avait
peur au point d'en appeler à l'armée et l'application de la loi du
13 avril 1955 qui permet : suppression de la liberté de circulation
- interdiction de réunion - contrôle de la presse - perquisitions
des domiciles de jour comme de nuit. En bref, bouclage - quadrillage
- ratissage, qui raviveront chez certains quelques souvenirs.
Ahmed,
un paisible retraité de la SNCF a déclaré : "c'est une
génération qui a poussé comme ça, avec davantage de liberté.
Nous on est arrivé sans avoir fait l'école et on a toujours
travaillé." Ce propos tord le cou à l'idée que l'instruction
contribue à former des citoyens respectueux. Cela serait même
plutôt le contraire... Un habitant du quartier des Bosquets de
Clichy-sous-Bois immigré en France en 1969 : " les enfants
n'écoutent plus. Ils ne sont pas contents de ce qu'il se
passe ici, alors ils se bagarrent avec la police." Quoi qu'il en
soit, ces violences urbaines (émeutes) ont coûté 500 millions
d'euros ! sans parler des coûts indirects : voyages et nuitées
annulés, investissements suspendus, 200 personnes privées
d'activité économique.
L'Union
des Organisations islamiques de France s'est désolidarisée des
émeutiers, mais les événements n'étaient pas seulement le fait de
jeunes d'origine maghrébine. La société est maintenant confrontée
à une certaine cohésion de jeunes nés de parents français ou
étrangers d'origines parfois très différentes. Les conflits sont
en passe de devenir pluri-ethniques. Au mois de septembre 2005, des
heurts violents inter-ethniques s'étaient déroulés entre "gens
du voyage" et maghrébins dans la région de Perpignan. Entre
1989 et 1993, on a recensé plus d'une quarantaine d'affrontements
entre jeunes et forces de l'ordre dans les quartiers sensibles. Au
mois d'octobre 2006, un représentant du syndicat général de la
police déclarait qu'il y avait "maintenant la volonté
nouvelle, de se faire un flic, une volonté de tuer." Trois
policiers avaient été victimes d'un guet-apens : "Cela avait
l'air organisé, il y avait 30 à 40 jeunes cagoulés qui attendaient
la police" a raconté une habitante.
Le 9 février 2015, des habitants de la Castellane à Marseille signalaient la présence d'une demi-douzaine hommes en treillis lâchant des rafales de kalachnikov en l'air comme une bande de Mexicains enivrés, semblant ignorer la loi de l'attraction universelle. Trois véhicules de police annonçant leur arrivée sur zone avec le deux-tons, tactique habituelle évitant ainsi la confrontation entre jeunes et police, leur laissant le temps de déguerpir, furent l'objet de tirs. Après le bouclage du quartier et le ratissage de la zone, le GIPN et la BRI retrouvaient 7 fusils d'assaut, deux fusils à pompe, et plusieurs dizaines de kilos de cannabis dans un appartement. Samia Ghali, maire du 8e secteur de Marseille, a déclaré : la ville connaît une situation "de guerre" dans les quartiers. "Je ne caricature rien, je décris la réalité. Ce n'est pas parce que l'on est en France que l'on ne vit pas la guerre".
Le 9 février 2015, des habitants de la Castellane à Marseille signalaient la présence d'une demi-douzaine hommes en treillis lâchant des rafales de kalachnikov en l'air comme une bande de Mexicains enivrés, semblant ignorer la loi de l'attraction universelle. Trois véhicules de police annonçant leur arrivée sur zone avec le deux-tons, tactique habituelle évitant ainsi la confrontation entre jeunes et police, leur laissant le temps de déguerpir, furent l'objet de tirs. Après le bouclage du quartier et le ratissage de la zone, le GIPN et la BRI retrouvaient 7 fusils d'assaut, deux fusils à pompe, et plusieurs dizaines de kilos de cannabis dans un appartement. Samia Ghali, maire du 8e secteur de Marseille, a déclaré : la ville connaît une situation "de guerre" dans les quartiers. "Je ne caricature rien, je décris la réalité. Ce n'est pas parce que l'on est en France que l'on ne vit pas la guerre".
Les
politiciens sont-ils atteints par une forme sévère de cécité et
de surdité politique ? Les signes annonciateurs du dérèglement
social et d'une certaine vindicte étaient perceptibles dès les
années soixante-dix et l'émergence d'une certaine forme de rap dans
les années quatre-vingt suivie du phénomène "Zoulou",
l'apparition des "requins vicieux", bande qui serait, selon
un porte-parole d'un syndicat de police, responsable du viol de 72
femmes, majoritairement des blanches... En mars 2007,
l'interpellation par les gendarmes d'un resquilleur dans le métro
dégénérait en affrontements entre des dizaines de jeunes et les
policiers. La menace, après les attentats aveugles, semble être
dirigée désormais contre les représentants de l'autorité. Les
attaques sont préméditées et ciblées (Charlie Hebdo).
La
loi est une expression de la culture et de la civilisation. Nous
jugeons l'individu, l'Islam juge l'acte et ce qui en découle. Les
peines légales dans l'Islam ne sont appliquées que si l'on porte
atteinte aux cinq impératifs de la vie à savoir : la préservation
de la religion - de l'intégrité physique - de la raison - de
l'honneur - et des biens (la propriété). Le but visé, à travers
l'application des peines en Islam, est de les dissuader de commettre
tout acte ou de proférer toute parole de nature à porter atteinte à
la société ou aux droits de ses membres, et de corriger et
d'empêcher leur reproduction. Outre l'aspect dissuasif de ces
sanctions (amputation) s'y ajoute la menace d'un châtiment dans
l'au-delà. L'aspect physique de la sanction a son importance, selon
un Imam de
Riyad "certaines personnes ne sont sensibles qu'au langage de la
force qui seul les dissuade de porter atteinte à la société ou à
leur propre personne." Si la charria était appliquée sous nos
latitudes aux délinquants multi-récidivistes, ils finiraient par
ressembler "au puzzle congolais : 32 morceaux plus la tête ! "
("Ne nous fâchons pas" de Georges Lautner, dialogues
Michel Audiard).
Le
ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy déclarait dans un entretien
accordé à L'Express, : "Ces émeutiers sont tout à fait
français juridiquement. Mais disons les choses comme elles sont : la
polygamie et l'acculturation d'un certain nombre de familles font
qu'il est plus difficile d'intégrer un jeune Français originaire
d'Afrique noire qu'un jeune Français d'une autre origine. " Les
estimations faisaient état de 10 000 à 30 000 familles polygames,
la plupart originaires d'Afrique blanche et d'Afrique subsaharienne
vivant sur le territoire français. Au moment où le
président François Hollande parle de mixité sociale, de sa volonté
à voir se construire 25 % de logements sociaux, même là où la
surface constructible n'existe pas, chacun fait semblant d'avoir
oublié de tels propos et que les conditions d'attribution des
logements sociaux favorisent le regroupement des dites familles dans
les mêmes cités...
L’Express
du 9 février 2006, rapportait “Selon les études de Roché,
l’origine sociale n’explique pas tout. “Certes, 80% des jeunes
délinquants d’origine maghrébine ont des parents ouvriers ou
employés, mais à niveau socio-économique équivalent, les enfants
d’immigrés sont plus délinquants que les autres. (...) A Paris,
le Canonge ( comprend environ 103.000 hommes, dont 37% de blancs, 29%
de Nord-africains et 19% de Noirs. (...) Cette proportion de Français
d’origine étrangère est encore plus forte parmi les jeunes de
certaines banlieues. ”Poser la question, pourquoi ne retrouve-t-on
pas la même proportion de délinquants que leur représentation
parmi la population, c’est déjà apporter un début de réponse.
Il y aurait-il des populations plus criminogènes, plus violentes que
d’autres ? Peut-on parler d’une criminalité nord- sud ?
Cette
question a été étudiée aux USA, par Glueck. Ce chercheur avait
remarqué dès 1937, que le taux de délinquance chez les individus
nés aux États-Unis de parents étrangers, était plus élevé que
chez les individus nés de parents américains de naissance. L’auteur
avançait comme début d’explication, l’étendue du conflit entre
les deux cultures. Pour Shaw, un autre chercheur : "le
jeune homme délivré des contraintes traditionnelles du cadre
familial devient accessible à la délinquance. Il adopte selon son
tempérament et son caractère, les coutumes du groupe
d’appartenance." On peut penser que des individus endurcis qui
ont appris au cours de leur socialisation à s’exprimer et à
réagir par l’agression, s’avèrent d’autant plus dangereux que
leur démarche repose, en partie, sur une certaine idéologie.
En
France, les lois sur la discrimination s’opposent à la tenue de
toutes statistiques qui pourraient aider à comprendre certains
phénomènes et venir contribuer à poser la bonne problématique. Au
lieu de cela, l’autocensure et la communication transversale
règnent en maître. La société est confrontée à l’excès de la
notion de “liberté positive”. La liberté d’opinion,
d’expression serait pourtant salutaire, car interdire ne peut
que renforcer les dérives identitaires de tous bords. A part le
fichier Canonge qui
retient 12 groupes ethniques et dont la CNIL en interdit
l'exploitation à d'autres fins que celle d'identification d'auteurs
suspectés d'infraction, aucune
statistique n'existe. L'institut national d'Études Démographiques
s'était fait "incendier" lorsqu'il avait proposé des
statistiques aux variables ethniques. La population française,
Grosso modo, comprend 30 % de binationaux et 30 % d'étrangers.
Eric
Zemmour a dû s'expliquer après ses propos tenus sur Canal + en mars
2010 : "Les Français issus de l'immigration sont plus contrôlés
que les autres parce que la plupart des trafiquants sont noirs et
arabes... C'est un fait." L'avocat général près de la Cour
d'appel de Paris, Philippe Bilger postait sur son blog : " Je
propose à tout citoyen de bonne foi de venir assister aux audiences
correctionnelles et parfois criminelles à Paris et il ne pourra que
constater la validité de ce fait, la justesse de cette intuition
qui, aujourd'hui, confirme un mouvement né il y a quelques années.
Tous les noirs et tous les Arabes ne sont pas des trafiquants, mais
beaucoup de ceux-ci le sont." Le président du syndicat des
gendarmes Genevois, Christian Antonietti, déclarait en 2010 au
journaliste de 20
minutes "à un
moment, on en a plein le dos de prendre les mêmes et de recommencer.
Des gens de certaines ethnies vendent de l'héroïne, d'autres
vendent de la cocaïne. Quand je veux arrêter un voleur, je vais
dans un milieu déterminé. Mais il n'y a pas de racisme sorti de ce
contexte-là."
Puisque
l'on ne peut publier de chiffres sans tomber sous le coup de la loi,
voyons ce qui se passe en Suisse, dont la population représente
environ 1/10 de la population française. Entre 1980 et 2005, le
pourcentage d'étrangers incarcéré est passé de 20 à 52 %. Selon
certaines voix, le coût d'un détenu, 300 Fch par jour et 600 francs
en quartier de haute sécurité, incite à financer des prisons dans
leur pays d'origine et à les y renvoyer, à condition d'avoir la
certitude qu'ils y purgent leur peine. Cela représenterait une
économie annuelle de 16 millions de francs ! En 2006, il y avait
1877 personnes dont 81 % d'étrangers en détention préventive (38 %
sans titre de séjour, 18 % de requérants d'asile).
En
2007, l'Office fédéral a publié les chiffres de l'aide sociale. La
statistique nationale démontre que les étrangers représentent 20 %
de la population, mais 40 % des assistés. Ces chiffres ne concernent
pas l'aide délivrée aux réfugiés et aux requérants d'asile, si
tel était le cas, on passerait à 60 %. Certains perçoivent
l'assurance invalidité suisse et travaillent dans leur pays. Pour
Ueli Maurer : "Les ressortissants de certains pays ont aussi un
rapport différent à l'État. Ils pensent qu'il est, comme dans leur
pays d'origine, l'ennemi et
qu'il faut donc en tirer un maximum."
Les
chiffres du sondage Ipsos publié dans "Le Monde" sur la
France en 2013, nous apprennent que : plus de 70 % des Français
estiment qu'il y a trop d'étrangers en France - 62 % ne se sentent
plus chez eux comme avant - 8 % ont peur - et 4 % semblent
indifférents... Et si ces 4 % pensaient que les hommes politiques
étant les principaux responsables de la situation et qu'ils leur
incombaient de régler les problèmes dont ils ont contribué à en
favoriser l'émergence : zones à l'économie informelle, zones de
non-droit dans lesquelles les pompiers, les médecins sont
callaissés, quant à Police secours, n'en parlons pas ! Les
policiers sont interdits d'entrer dans certaines mosquées ! Depuis
quand un lieu de culte bénéficie-t-il de l'extraterritorialité ?
Un comble sur le territoire de la République Une et indivisible qui
a pour devise Liberté - Égalité - Fraternité, certaines voix à
gauche proposant d'y ajouter Laïcité, à droite, Prodigalité...
A SUIVRE : LEÇON DE RÉPUBLIQUANISME
Tous
droits de reproduction et de représentation réservés. Toutes les
informations reproduites (texte, photos, logos) sont protégées par
des droits de propriété intellectuelle. Par conséquent, aucune de
ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée,
traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque
manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de leur auteur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire