vendredi 25 décembre 2015

STAY BEHIND


Jeudi 25 décembre à 9h05, la chaîne LCP a diffusé une émission sur la Guerre froide qui a confirmé ce que j'avais écris dans mon titre "Stay Behind les réseaux secrets de la guerre froide", notamment, l'existence d'une structure parallèle (deux vagues, Gladio noir, nucléide ou NDS) - de son organigramme pyramidal particulier qui s'appuyait sur une chaine et non sur le principe de la "grappe" - la non implication des "gladiateurs" dans les attentats commis - de l'encagoulement des hommes lors de réunions d'instruction afin de préserver leur anonymat entre membres - et de la réminiscence d'un ersatz ...

La guerre froide a bel et bien été le "produit" d'un certains nombre de facteurs : politique, économique, militaire, sociaux et idéologique, souvent occultés, mais indispensables à la compréhension du dispositif Stay Behind. En cas d'attaque soviétique en Europe occidentale, le réseau Stay Behind devait exfiltrer des membres du gouvernement et participer à la lutte clandestine afin de contribuer à restaurer la souveraineté nationale des États-nations démocratiques. L'efficacité du dispositif qui couvrait une douzaine de pays reposait sur, le secret, l'état de préparation, la réactivité de l'organisation de résistance.

Dans cet ouvrage, j'apporte un vision précise du fonctionnement de ces réseaux dormants, de l'état d'esprit qui en animait ses membres, et j'y mentionne des passages de rapports officiels qui infirment nombre de thèses avancées à propos de la collusion du réseau Stay Behind avec des organisations politico-criminelles. Certaines des informations délivrées sont capables d'ébranler des certitudes nées de la polarisation des positions, car l'après guerre froide agit encore auprès d'une "élite" intellectuelle comme un conditionnement très puissant.

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jeudi 24 décembre 2015

EUROPE ASSIÉGÉE - STOP - ATTENDONS INSTRUCTIONS - STOP -


Sept mille migrants sont arrivés aux portes de la Serbie pour la seule journée du 23 août 2015 après avoir traversé : la Grèce et la Macédoine, en direction de l'Europe occidentale. Quatre jours tard, le gouvernement hongrois dépêchait 2000 policiers à la frontière. Comme l'a dit le poète "ce qui fut sera." On rejoue à guichets fermés la même scène qu'il y a plusieurs siècles !

Avec la prise de Constantinople par les Turcs en 1453, les Occidentaux sont menacés par l'Empire ottoman qui domine un vaste territoire qui s'étend du Maghreb à l'Asie mineure et à une partie des Balkans ; En 1371, les Turcs ont vaincus, les Serbes à Maritza leur laissant le passage vers la Macédoine serbe jusqu'au-delà du Vadar ; la Bulgarie conquise, la Valachie est écrasée en 1395. Depuis l'antiquité, la mer méditerranéenne est le berceau de la civilisation occidentale. Au mois de juin 1570, la République de Venise appelle à l'aide pour contenir l'invasion des Ottomans sur l'île de Chypre. Les Chrétiens remporteront au mois d'octobre 1571 une bataille restée célèbre, la victoire de Lépante. Ce ne sera qu'un moment de répit, car au début du XVII° siècle, les Ottomans sont aux prises avec les Perses (1606-1639). En 1661, la Transylvanie et la Hongrie sont envahies ; en 1669 c'est la Crête qui tombe ; en 1672, la Pologne perd la Podolie (Ukraine) et quatre années plus tard l'Ukraine. L'avancée ottomane est finalement bloquée et fixée en 1683 à Vienne. Les Turcs renoncent à la plus grande partie de la Hongrie au bénéfice des Habsbourg.

Si on conçoit que l'introduction d'une nouvelle espèce animale ou végétale puisse bouleverser un écosystème, voire conduire à la prolifération d'une espèce et à l'extinction d'une autre espèce, pourquoi en serait-il différent pour les ethnies humaines ? L'homme comme n'importe quel animal, défend son territoire, il ne faut donc pas s'étonner de voir l'immigration produire un "effet retour" similaire à la loi physique de l'action-réaction. Ces effets directs ou indirects constituent des enjeux nationaux et internationaux. Les flux migratoires répondent à une réalité complexe : réfugiés économiques - politiques - climatiques - historiques - médicaux, etc. Sans vouloir tomber dans les clichés de la globalisation, l'immigration croissante et constante représente un risque majeur et anxiogène pour la population dont la qualité de vie se définit en termes : économiques, sociaux, de santé, de sécurité, et culturels. Si la colonisation de l'Afrique et des pays du Maghreb a eu des effets nocifs à l'encontre de la population autochtone de souche, pourquoi en serions-nous immunisés ?

En 1960, le club de Rome activait la "pré-alarme" en parlant d'"explosion démographique" en annonçant que : la population mondiale de 5,5 milliards passerait à 10 milliards en 2050 pour se stabiliser aux alentours de 13 milliards un siècle plus tard. En Afrique noire subsaharienne ou blanche, la pression démographique contribue à la constitution d'une force non-négligeable à la base des révoltes (printemps arabes) et avec laquelle il va nous falloir compter si on ne veut pas voir s'installer un déferlement migratoire incontrôlable et sans précédent. Un chiffre, la population mondiale a autant augmenté sur les soixante dernières années qu'au cours des 2,5 millions d'années qui nous séparent d'homo-erectus !
La malnutrition touche de plus en plus de ressortissants européens, et pour cause, si un potager de mille mètres carrés suffit à nourrir une famille, il ne peut suffire à assurer la subsistance de plusieurs familles. Doit-on continuer à déshabiller Paul pour habiller Jacques et accroître les inégalités sociales ? Autre risque, celui de santé publique avec la résurgence de maladies que l'on pensait quasiment éradiquées. Nos hôpitaux sont contaminés par des souches venant d'ailleurs pour lesquelles nous ne possédons pas ou plus les médicaments... L'amélioration des transports et les mouvements de populations engendrent des divers trafics qui profitent à de puissantes organisations criminelles : êtres humains, drogue, armes, financiers, déchets à risques, etc.

La disparition de l'Union soviétique et de la structure économico-politique qui l'entourait a contribué à bouleverser et à déstabiliser l'Europe occidentale. L'attaque de la République fédérale de Yougoslavie sans résolution des Nations-Unies a eu pour effet de faire sauter le verrou balkanique, de répandre l'islam et de faciliter la pénétration musulmane au cœur de l'Europe entraînant dans son sillage le trafic d'armes individuelles : fusils d'assaut, pistolets semi-automatiques et lance-roquettes qui inondent le marché parallèle. La disparition de l'ex RFY, les scories en Tchétchénie et autres républiques du Caucase restent fortement liées à la géopolitique Américaine désireuse d'abattre le communisme en armant les guerriers du prophète. Le remède risque bien d'être pire que le mal.

EUROPA EST TOMBÉE - STOP - COMBATS SPORADIQUES - TERMINÉ -



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mardi 17 novembre 2015

A PARAÎTRE

Ce titre se propose d'apporter les connaissances nécessaires au besoin d'information et à l'étude de l'islamisation radicale, domaine d'actualité répondant aux préoccupations des citoyens européens toutes obédiences confondues. Si la nécessité de synthèse impose de faire des choix, l'auteur aborde les nombreux thèmes et corrélats en rapport avec l'islamisation d'une façon aussi complète que possible et dans un langage accessible, en autant de « tableaux » très fouillés qui devraient permettre au lecteur d'en apprécier soi même la portée, le pousser à la réflexion et à vouloir ouvrir les yeux sur des traditions jusqu'alors indiscutées afin d'apprécier scrupuleusement les faits portant sur le passé lointain ou proche.

L'histoire a souvent été détournée de sa fin propre, la Vérité, au profit de causes politiques, sociales, ou économiques plus ou moins respectables. Le soucis du sentiment national et les passions sont venus obscurcir l'objectivité, et le discours d'en présenter des récits romancés emprunts de partialité. En cette période de troubles aggravés par le contexte social-économique national et européen, si rien n'est entrepris, nous aurons à en subir les conséquences ainsi que nos concitoyens juifs et musulmans avec nous.


samedi 22 août 2015

TRIBUNE LIBRE : Paolo Brera

L’Ukraine en lutte contre la corruption

C'est un truisme de dire que le plus grand souci pour le gouvernement de Kiev, c'est bien évidemment la guerre civile qui règne dans l’Est du pays et qui domine le quotidien. En deuxième place, il y a la corruption. Le président Pétro Porochenko joue sa réputation sur cette issue, car en Ukraine se déroule en ce moment une campagne de grande envergure contre la corruption.


L’omniprésence de la corruption dans l’économie et la société ukrainienne frôle l’incroyable. Loudmila Milévytch, une jeune mère d’un enfant en âge scolaire a déclaré au Wall Street Journal : « Vous allez à la maternelle et c’est du fric qu’il faut payer pour la faire admettre. Encore du fric pour l’école primaire. Et du fric pour la faire soigner à l’hôpital ». Cette femme au foyer qui s'est enrôlée dans la police municipale de Kiev s'est également engagée dans une campagne visant à déraciner la corruption des policiers. Elle clame : « Plus personne ne veut plus vivre comme ça. »

Les hôpitaux sont un cauchemar, les infirmiers sont payés dix dollars US par jour sous la table. Les opérations chirurgicales sont assujetties à un tarif précis et purement privé – en clair : à chaque consultation, des centaines des dollars émigrent des poches des patients vers celles des médecins. La police ferme les yeux sur les infractions commises à condition pour les contrevenants de s'acquitter d'un bakchich en devises. Le revenu non-officiel en monnaie étrangère est souvent plus important que le traitement officiel en hryvnes.

C’est presque difficile à croire, mais le problème était moins aigu du temps de l'Union soviétique. Dans les hôpitaux, on vous soignait même si vous n’aviez pas de devises à remettre au personnel soignant. Mais quand l’État communiste autoritaire s’est écroulé, c’est le "Far West" qui a prévalu. La tentation était trop grande pour de nombreuses personnes de profiter de leur position et de la corruption régnante pour plus qu'arrondir leur fin de mois. Beaucoup se sont laissé séduire par l'argent facile.

Porochenko a recruté l’ancien Premier ministre géorgien, Mikhaïl Saakachvili, pour l'assister dans la campagne anti-corruption. Même les opposants de Saakachvili reconnaissent son succès dans l’éradication de la corruption diffuse qui sévissait en Géorgie. Aujourd’hui, Saakachvili devenu le gouverneur de la région d’Odessa, a eu l’idée d'accorder aux grands bureaucrates des primes en devises étrangères contribuant ainsi à la réduction de la corruption. La méthode a été appliquée également à deux ministères Kievins. Mikhaïl Beylin, conseiller du président Porochenko, remet des enveloppes contenant de 3 000 à 7 000 euros par mois aux chefs de départements et encore bien plus aux ministres et aux députés.

L'idée n’est pas dénuée de fondement, elle repose sur l'hypothèse que les bas salaires incitent le personnel à la corruption, et que pour la combattre, il faut avant tout mieux rémunérer les personnes. Et cela a marché – parfois. Un policier de Kiev a admis qu’il acceptait des pots-de-vin quand il recevait deux mille hryvnes par mois (80 euros), mais plus maintenant qu’il est beaucoup mieux payé ; il s’est même engagé dans la campagne anticorruption. Le ministre Avaras Abromavicius a déclaré au site Investigatif Ukraine Criminelle : « Quand un ministre touche 200 dollars par mois et ses aides les plus proches même moins que cela – alors on ne va nulle part. » Il y en a certains qui ont cependant émis des doutes sur la légalité de cette prime versée en dollars – et le fait qu’ils soient débités en secret ne fait que renforcer la tendance du système politique ukrainien à former des camarillas. Les chefs de file de l’administration publique et des entreprises d'État sont toujours choisis selon des procédés dont l’opacité avantage les gens bien introduits au grand dam des plus compétents. Porochenko a pris l’engagement solennel de faire procéder à toutes ces nominations de façon transparente et méritocratique, toujours par le biais de concours publiques. La réalité, comme le souligne Dmytro Tuzov dans l’Ukraïnska Pravda (le quotidien fondé par Héoryiy Gongadzé), ne correspond pas toujours aux engagements pris.

Prenons, par exemple, les Chemins de Fer Ukrainiens (au nom imprononçable d’Oukrzaliznytsyiya), un véritable État dans l’État dont Oleksandr Zavhorodnyiy a été nommé PDG sans avoir présenté le moindre concours. Son poste n'est que provisoire, mais cela cache l’absence de n’importe quel critère pour une désignation définitive. On a dit que le concours (transparent, comme il se doit...) sera annoncé en septembre. Annoncer, ce n’est quand même pas faire ce qu’on annonce. Aussi, Tuzov a eu beau jeu de dire qu’au vu des délais habituels en Ukraine, les chemins de fer devront attendre très longtemps pour enfin voir siégé un PDG désigné selon des règles de transparence. Or cette nomination revient entièrement de la responsabilité de Porochenko.

Il y avait cependant eu un bon départ. Le nouveau chef du Bureau Anticorruption, le jeune et dynamique ancien avocat et procureur Artem Sytnyk, dont la candidature a bien été retenue après un concours ouvert et transparent au cours duquel il a battu à plate couture son adversaire Mykola Siryiy. Mais en août, le procureur général l’a inculpé d’abus de confiance : il aurait payé le voyage de sa femme qui l'accompagnait en visite officielle à Londres, avec de l’argent publique. « Ce n’est qu’une façon de faire pression sur moi » a-t-il déclaré en démentant cette accusation. Pourtant, l’inculpation montre – au minimum – que les corrompus n’ont aucune intention de se soumettre sans bataille.



vendredi 21 août 2015

JIHAD MARITIME & IMMIGRATION.



Touil Abdelmajid, un Marocain soupçonné d'avoir participé aux préparatifs et à l'attentat du musée du Bardo à Tunis qui a coûté la vie à 20 touristes le 18 mars 2015, a été arrêté à Milan où il était arrivé clandestinement à bord d'un navire de migrants. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a fait part de ses inquiétudes en disant sa crainte de voir : « des extrémistes islamistes se mêler aux migrants qui cherchent à gagner l'Europe, » précédé en cela par Matteo Salvini le leader de la Ligue du Nord. Un responsable d'Al Quaïda interpellé a révélé qu'une quarantaine de plongeurs de " combat " avait été formés et instruits en 2012 afin de conduire le jihad maritime en attaquant des bâtiments dans le détroit de Gibraltar ! Les menaces d'attaques fluviales ou maritimes sont très sous-estimées ; imaginons que des jihadistes s'emparent d'un canot Offshore, qu'ils le remplissent de plusieurs centaines de kilos d'explosifs, et qu'ils viennent éperonner un navire de croisière avec à son bord plusieurs milliers de passagers ! Qu'attendent les États européens pour s'attaquer sérieusement à cette entreprise criminelle collective qui ne représente pas seulement une menace à l'ordre public, à la cohésion de la société, mais un combat mortel, jusqu'à son éradication totale ?


S'il ne s'agit pas à proprement parler, pour l'instant, d'une menace pour la sécurité nationale, le seuil atteint par l'immigration clandestine n'impose-t-il pas un " blocus " naval et terrestre ? Au XV° siècle déjà, les pirates berbères s'élançaient des côtes tripolitaines et de celles du Maghreb pour rançonner les navires chrétiens et en exiger un tribut reversé au bey de Tunis, d'Alger ou au pacha de Tripoli. Ce sont les Américains, qui après la capture de leur navire Philadelphia en 1801, allaient s'attaquer à cette menace en bombardant Tripoli & Alger et parvenir à reprendre leur navire aux mains des mauresques. L'activité barbaresque prendra fin avec la colonisation française en 1830.

« Le trafic de migrants prend la forme de réseaux aux ramifications multiples dans le monde entier (NdA : agences de voyages, associations, entreprises, et même certaines administrations ou ambassades ont été impliquées). Il est facilité par la corruption et les trafics de faux documents. Le revenu global de cette activité est évalué à 40 milliards de dollar chaque année» (Rapport United Nations drugs and crime 2013). L'immigration contribue à alimenter les caisses des mouvements islamistes qui prélèvent leur "dime", à seulement quelques dizaine d'euros par passager clandestin, calculez les sommes engrangées par ces organisation criminelles...

Les passeurs et leurs coauteurs sont des adversaires de l'"humanité " dont les passagers, par leur participation volontaire se rendent complices. Si le client d'une prostitué est condamnable, pourquoi n'en irait-il pas de même à l'égard de clients qui ont déboursé entre 500 et 1000 dinars libyens (330 et 660 E) pour le prix de leur passage après avoir franchi des distances considérables en toute illégalité. Que certains médias cessent de nous les présenter comme des victimes innocentes, si elles le sont, c'est d'abord par leur lâcheté à fuir leur pays au lieu de le défendre ; en Palestine par exemple, ils sont considérés comme des traitres par leurs coreligionnaires, et ensuite, de se faire les victimes consentantes des passeurs. Leur responsabilité est pleine et entière.

L'article 3.1 de la convention de Montego Bay stipule : "Commet une infraction pénale toute personne qui, illicitement et intentionnellement : s'empare d'un navire ou en exerce le contrôle par violence ou menace de violence - (...) acte est de nature à compromettre la sécurité de la navigation du navire - détruit un navire ou cause à un navire où à sa cargaison des dommages qui sont de nature à compromettre la sécurité de la navigation du navire." Le dimanche 12 avril 2015, quinze immigrés de confession musulmane secourus par les gardes-côtes italiens étaient interpellés à leur arrivée en Sicile et inculpés : « d'homicide multiple aggravé de haine religieuse » pour avoir jeté par-dessus bord douze réfugiés chrétiens en Méditerranée...

Le Blue Sky M avait été abandonné par les passeurs au large des Pouilles avec 760 clandestins à son bord : « Les moteurs étaient bloqués à pleine puissance et rien n'aurait empêché le navire de se fracasser sur les rochers. » Le 20 décembre, c'était un navire en provenance de la Turquie avec 800 immigrés à son bord qui utilisait la même technique pour conduire sa cargaison sur les côtes de la Sicile. En février 2001, l'East Sea était venu s'échouer contre les rochers à Saint-Raphaël avec à son bord plus de 900 migrants. La France s'était alors décidée à remettre en service ses sémaphores et envoyer des patrouilleurs et des appareils Falcon 50 afin de surveiller une zone de 115 000 km2.

Les passeurs ne prennent même plus la peine de conduire leur "cargaison" humaine dans les eaux territoriales italiennes, après s'être éloignés de seulement quelles que encablures de la côte libyenne ou tunisienne, ils lancent un SOS afin de faire converger sur zone les navires alentours ! Le samedi 22 aout 2015, les garde-côtes italiens recevaient des appels de détresse provenant d'une vingtaine d'embarcations hétéroclites transportant 4 200 migrants, la plupart sans équipements de sécurité. Le lendemain, 300 migrants supplémentaires durent être secourus par des navires européens coordonnés par les garde-côtes italiens. Tout ce monde a été acheminé vers les ports du sud de l’Italie, portant ainsi le nombre des demandeurs d'asile à plus de 108.000, depuis le début de l’année... A quand une application de type "Uber", le candidat à l'immigration après s'être enregistré et grâce à la géolocalisation de son smartphone n'aura plus qu'à attendre son ramassage.

Le mieux est parfois l'ennemi du bien. Au mois de juillet 2015, une embarcation lourdement surchargées a chavirée lorsque ses occupants se sont portés sur le même bord en apercevant les secours. La sûreté et la sécurité d’un navire sont en relations avec son entretien, la qualité de son équipage et le respect des règles de navigation. Il revient à l’État du pavillon de s'assurer que ses navires respectent la réglementation nationale et les conventions internationales. Si une infraction ou un délit est commis en haute-mer, le navire peut être remis à l'État dont il bat pavillon, soit à l'État côtier d'où il est parti. Article 12 alinéa 2 de la Convention sur la haute mer (30 septembre 1962) dit : "Tous les États riverains favoriseront la création et l’entretien d’un service adéquat et efficace de recherche et de sauvetage pour assurer la sécurité en mer et au-dessus de la mer, et concluront à cette fin, le cas échéant, des accords régionaux de coopération mutuelle avec les États voisins." La résolution 1846 du 2 décembre 2008 a autorisé l'assistance technique aux États côtiers "défaillants". La première opération navale européenne, Atalante, s'exerça au large de la Somalie de 2008 à 2010 avec le déploiement d'une vingtaine de bâtiments et d'aéronefs pour surveiller une zone maritime de deux millions de km2.

Le renseignement militaire est en mesure d'infiltrer des équipes derrières les lignes adverses, le service action du SDECE a armé des cotres chargés de la surveillance côtière en Méditerranéenne, et à l'heure de la haute technologie nous sommes incapables d'infiltrer des observateurs sur un trait de côte ! Les services des douanes savent retracer la vie d'un navire armé par une société, racheté par une autre et qui a changer plusieurs fois de nom, de pavillons, d'immatriculation, d'équipage ; des sous-marins sont utilisés pour pister des navires soupçonnés de se livrer à certains trafics et on n'est pas foutu de : repérer - localiser - identifier - contrôler - rendre inutilisable un navire qui s'apprête à déverser toute la misère du monde sur nos côtes ? Un navire-mère abritant à son bord des commandos marine ainsi que des embarcations légères rapides seraient suffisants pour : accoster l'embarcation, en prendre le contrôle et la reconduire à la limite des eaux territoriales, voire en débarquer les occupants sur la côte. Une mission nouvelle pour les bâtiments (BPC) non livrés à la Russie ? Si l'Europe est incapable d'actes de souveraineté, forts, pourquoi ne fait-elle donc pas appel à une Société militaire privée comme le firent les USA en 2007 dans l'Océan indien ?


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lundi 10 août 2015

L'HÉRITAGE COLONIAL (7)


Le XIXe siècle voit l'essor de l'industrialisation sous la poussée d'exploits techniques et une transformation exceptionnelle de notre environnement avec la formation de l'Empire colonial français. En 1881, le bey de Tunis reconnaît la souveraineté de la France, la maîtrise de la mer oblige la Chine à reconnaître, en 1885, le protectorat de la France sur l'Annam et le Tonkin. L'expansion se poursuit en Mer Rouge avec l'établissement d'une base navale à Djibouti en 1888 et la pacification de Madagascar 1895-1905. L'Afrique Occidentale Française naît avec la conquête du Sahara en 1902. La domination française s'étend alors de la méditerranée au Tchad, le protectorat marocain intervient en 1912.

La IIIe République est secouée par une série d'événements qui troublent l'environnement politique, social et économique ; le scandale de Panama (1893) fait suite au boulangisme, le terrorisme des anarchistes donne naissance à une forme de banditisme, Zola attise les passions et suscite les divisions avec "J'accuse", Jules Ferry fait voter le principe de l'enseignement primaire laïque gratuit et obligatoire, la loi sur les libertés syndicales.

La France d'avant 1914 connaît une certaine nonchalance avec la paix sociale et la stabilité financière, c'est la belle Epoque et il fait bon vivre en France. Dès le début du conflit, la France est privée des ressources des régions envahies, son économie subit un coup d'arrêt brutal. L'allégresse de l'armistice ne peut effacer le souvenir d'une guerre mondiale qui laisse le pays exsangue. Les pertes humaines sont considérables. Les Français songent à s'étourdir pour oublier leurs souffrances. Ce sera les années folles. Le krach de 1929 est le premier symptôme d'une crise économique dont la gravité et l'ampleur sont sans précédent. Le niveau de la production retombe à un niveau plus bas qu'en 1913.

Le 1 septembre 1939, la France fidèle à ses engagements déclare la guerre à l'Allemagne suite à l'invasion de la Pologne. Deux millions d'hommes sont prisonniers et la partie nord du pays est envahie. Le blocus des Alliés coupe la France de l'extérieur la privant de matières premières, d'énergie et de moyens de communication. L'arrêt des hostilités est presque un soulagement. Paris est déclaré ville ouverte, l'armistice est signé le 14 juin. La population française est divisée en quatre attitudes : ceux qui font le dos rond en attendant des jours meilleurs - la collaboration (les raisons sont diverses) - la résistance à l'envahisseur - et ceux qui préfèrent s'expatrier.

En 1945, la France sort d'une des plus graves crises de son histoire. Sa population a connu l'humiliation, la misère, le marché noir, les restrictions, et l'occupation de son territoire. Les pertes en vies humaines ont fait plus de 600 000 victimes. L'outil industriel est détruit, les cultures sont dévastées. La France doit tout acheter et son prestige est définitivement ébranlé. La Seconde Guerre mondiale va précipiter la fin du colonialisme. En juin 1945, les Français évacuent la Syrie, au mois de décembre 46 le dernier soldat français quitte le Liban, trois mois, plus tard, surgissent les troubles à Madagascar, la guerre d'Indo" se termine par le drame de Dien-Bien-Phu en juillet 54. L'agitation persistante en Tunisie et au Maroc conduit à la reconnaissance de leur indépendance (52 et 53). L'année 56 voit le déroulement de l'opération Mousquetaire (l'aventure de Port-Saïd en Égypte), les deux grands renvoient le corps expéditionnaire franco-britannique soutenu par Israël, à la niche.

Quelques mois seulement après l'Indochine, le problème algérien se révèle au grand jour ; on parle de maintien de l'ordre, de rébellion, de pacification, autant d'euphémismes bien inutiles pour une guerre qui n'ose pas dire son nom. Le conflit algérien va marquer les esprits et l'envoi du contingent va secouer la société française. Si le service national est peu apprécié des appelés, il l'est encore moins par ceux qui sont maintenus et les rappelés.

L'appelé, après quatre mois d'instruction militaire accomplis en métropole, en Allemagne, ou au "bled", le conscrit sait faire un lit au carré, ranger son armoire et faire son paquetage. Cette période terminée, il bénéficie d'une courte permission de 8 jours avant de prendre place à bord d'un train, direction Marseille, camp Sainte-Marthe. Les trains accusent souvent des retards provoqués par l'usage intempestif du signal d'alarme pour immobiliser la rame. Après le passage par le dépôt, les appelés embarquent sur un navire à destination de l'Algérie où des camions les attendent pour les conduire vers leur affectation. Les jeunes hommes vont se familiariser avec leur quotidien : bouclage, quadrillage, ratissage, embuscade, accrochage, contrôle d'identité, patrouille, tour de garde, protection des convois, assaut, sans oublier le crapahute dans un relief tourmenté. La solde ? 20 francs (anciens) - 15 paquets de "troupes" - quelques timbres en franchise militaire, par mois...

En 1954, François Mitterrand est nommé ministre de l'Intérieur, le 12 novembre il déclare du haut de la tribune de l'Assemblée nationale : "La rébellion algérienne ne peut trouver qu'une forme terminale, la guerre!" L'homme est fermement opposé à l'indépendance algérienne. En mars 1956, le gouvernement socialiste rappelle plusieurs classes de disponibles (1952-1953-1954), envoie le contingent en Algérie et porte en 1959, la durée du service militaire (obligatoire) à 24 mois. Les effectifs ont doublé passant de 200 000 en janvier 1956 à 400 000 en décembre 1956. Si on accuse souvent la droite de nourrir en son sein des foudres de guerre, les socialistes, en voulant apporter aux peuples les bienfaits de la république, ont souvent été à la base des conflits coloniaux.

N'a-t-on pas dit aux bidasses que "les voyages formaient la jeunesse" ? Diktat en partie tenu. Ils vont se familiariser avec leur nouveau vocabulaire : mechta, Inch Allah, mektoub, harka, katiba. La compagnie est devenue l'école Berlitz (L'apparition de mots d'origine arabe, fatwa, émir, etc., dans notre quotidien est-elle un indicateur fiable des bouleversements à venir ?). Après une année de service, les appelés ont droit à une permission de 3 semaines (en métropole, les congés payés sont alors de 4 semaines/an). Les appelés vont vite apprendre qu'il ne faut pas abandonner un camarade blessé sous peine de le retrouver atrocement mutilé, émasculé, égorgé ; parfois au cours d'un accrochage, des soldats d'origine algérienne lèvent leur fusil la crosse en l'air en signe de ralliement à l'ALN ; au petit matin, certains ont déserté avec leur arme. Ces actes seront en partie responsables de la défiance des Français à l'égard des Algériens. Pendant leurs loisirs, les appelés tapent le carton, écoutent le "transistor" (les chansons : "Quand un soldat" de Francis Lemarque, et "Le Déserteur de Boris Vian" sont interdites d'antenne), lisent et relisent le courrier reçu, et ils prennent des photos, tout en pensant au Père-cent, à la quille, et craignant de faire du "rabiot". Peu sont politisés.

Le 1 juin 1958, le Parlement investit le général de Gaulle, le 15 mai, c'est un général Salan enthousiaste qui adresse à la population réunie sur la Forum d'Alger un "Vive de Gaulle ! " tonitruant ; en septembre 59, de Gaulle propose aux Algériens la voie de l'autodétermination. Le 8 janvier 1961, les Français de métropole approuvent à 75 % le référendum sur l'autodétermination. Les années soixante annoncent le chant du cygne avec l'indépendance : du Mali - de la Mauritanie - du Tchad - de la République de centre Afrique - du Congo - du Cameroun - de Madagascar - du Sénégal - de la Côte d'Ivoire - de la Guinée. Qui se souvient aujourd'hui du Dahomey, du Togo, etc. ?

Le 22 avril 1961 marque le putsch des généraux et porte l'Organisation de l'Armée Secrète (OAS) sur les fonds baptismaux. "Soleil" (Salan) n'avait pas étudié cette forme de combat lors de son passage par l'école de guerre. L'issue en sera catastrophique. Jean-Marie Bastien Thiry sera fusillé pour être resté fidèle à son serment. Le conflit terminé en 62, on décompte 30 000 morts, la plupart sont de jeunes hommes âgés d'une vingtaine d'années. L'arrivée massive des pieds-noirs et celle moindre, des harkis en 1962, accentue le manque de logements. Les grands ensembles et les villes-nouvelles vont contribuer à l'extension des banlieues. La fin des trente glorieuses (45-73) va aggraver largement la tempérance de la population. Le regroupement familial (1974) va contribuer à l'accentuation de la pénurie de logements. Entre 1960 et 1975, la population est passée de 47 à 53 millions ; on compte alors 830 000 chômeurs, le choc pétrolier (conflit égypto-israélien) fait passer les prix du baril de 3 à 12 dollars pour atteindre 34 dollars en 79.

Le gouvernement lance le slogan " En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées !..."

A SUIVRE : URBANISATION, ENSEIGNEMENT, INTÉGRATION

Le contenu de ces articles propose d'essayer de comprendre et de rendre intelligibles la situation que connait la France confrontée à une présence hostile depuis déjà plusieurs décennies. Cette grille de lecture ne prétend pas pour autant que les faits avancés puissent en exclure d'autres. Les propos servant de fil conducteur, aussi effrayants que manichéens, ne sauraient m'être attribués pour induire la réflexion du lecteur. Ils relèvent de l'histoire et de l'actualité.
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samedi 1 août 2015

À MORT LES TOUBABS ! (6 ) 

Mars 2005, des jeunes lycéens qui manifestaient pour un problème concernant leurs études avaient été sauvagement agressés et détroussés par des jeunes noirs, au cri de "A mort les toubabs". Quelques semaines plus tard, les hommes politiques tous bords confondus, se retrouvaient face à une dérive identitaire communautariste afro-antillaise dont les revendications reposaient sur la reconnaissance et la réparation liées à l'esclavage, et en pointillés, celle de la colonisation. L'élue de Guyane Christiane Taubira ( à l'origine de la loi du 21 mai 2001, qui reconnaît la traite des blanches et l'esclavage comme crime contre l'humanité) a déclaré à la revue Technikart de février 2006 " La crise des banlieues n'est pas finie. Et encore, je trouve que les gens sont raisonnables compte tenu de ce qu'on leur fait subir depuis deux générations."

La France semblait découvrir le ressenti d'une partie de la population noire qui compte environ 5 millions de personnes et la radicalisation d'une minorité de jeunes nés pour la plupart de parents originaires d'Afrique noire ou blanche. Chaque partie dénonçant la violence que l'autre lui fait subir, violence (économique, sociale, etc.) subie qui à son tour "justifie" en retour le recours à la violence. C'est par exemple le credo d'une franche des "Indigènes de la République" (certains se désignent eux-mêmes comme des Afro-européens) qui assimilent peu ou prou les conditions de vie des banlieues à l'exploitation coloniale. Toute diminution d'agressivité verbale serait interprétée comme un signe de soumission. Cette pensée fortement ancrée dans certains esprits est responsable en partie de la chute du tourisme dans les Caraïbes. Certains employés dans le secteur de l'hôtellerie refusent de servir le touriste sous le prétexte qu'il s'agit d'un rapport de maître à esclave. De nombreuses associations regroupant des Antillais, des Guyanais et des réunionnais, n'hésitent pas à propos de certains mouvements identitaires, à parler de racisme anti-blanc, et certains penseurs et philosophes, de francophobie.

Depuis quelques années, les propos discriminatoires à l'égard des blancs fleurissent : face de craie, fromage blanc, sale blanc, etc., et certains rappeurs n'hésitent plus à appeler à la violence. J. Gerardin avait déjà écrit " Rien n'empêche le blanc d'être un sale blanc". Tous les militaires connaissent l'importance du diminutif pour désigner un adversaire et ainsi le reléguer au rang infra humain. Face à cette "psychose", la marque Banania décidait début 2006, de supprimer sur ses boites de cacao, le visage épuré et modernisé du tirailleur sénégalais qui avait rappelé à toute une génération ce que la France doit à ces hommes. Comme si la colonisation et l'instruction étaient la cause de tous les maux. N'y a-t-il pas plusieurs vérités? Sur une photo de l'équipe de France de football, je peux y compter 7 noirs sur 11 joueurs, dois-je y voir une discrimination du sélectionneur à l'encontre des blancs ou une supériorité footballistique noire? La différence entre la discrimination, le racisme (la supériorité d'une race), le racialisme (la différence entre races), la xénophobie, reposent avant tout sur une lecture subjective des paradigmes et des stéréotypes. 

En ce qui concerne les français des DOM - TOM, il ne peut s'agir d'une question de nationalité, ils sont Français, mais d'une question de couleur doublée d'une question d'appartenance communautaire à propos de laquelle BHL a dit " Il y a cette idée bizarre aujourd'hui selon laquelle il faudrait revendiquer je ne sais quelle supériorité dans la souffrance". Max Gallo, las des perpétuelles repentances, écrit dans son essai, Fier d'être Français : "Honteux de notre passé, nous sommes condamnés non seulement à la repentance, mais à nous désagréger, à nous diviser, à capituler, à mourir dans l'aigreur, l'amertume, la haine." Il discerne dans la notion de Patrie : "le seul moyen d'empêcher que notre société n'éclate en tendances hostiles, au risque d'une violence que nul n'imagine."

Ces mouvements identitaires semblent oublier la responsabilité black - blanc - beur dans ce triste épisode de l'histoire. Qu'est-ce qu'un Français dont les grands-parents étaient, a fortiori, originaires d'un autre pays, a à voir avec la traite africaine (Africains qui vendaient d'autres Africains), la traite orientale (négriers musulmans) ou la traite atlantique organisée par des Américains, Anglais, Français, Hollandais? Seul dénominateur commun, les victimes en ont été les Africains.

La société française n'est plus seulement confrontée à des "sauvageons" sifflant la Marseillaise dans un stade. Les renseignements généraux recensaient au début des années 2000, mille quartiers difficiles et 435 meneurs de bande. L'augmentation des actes de délinquance imputables aux jeunes est bien réelle. On est passé de 66.540 mineurs mis en cause en 1972, à 175.000 en 2000. Si on prend les enquêtes de victimisation établies à partir d'un échantillon de 30.000 personnes, les chiffres seraient à multiplier par quatre! Les récidives sont estimées, selon la tranche d'âge, à 65% et 75%, et les chiffres des réitérants(délinquants qui n'ont pas été arrêtés ou condamnés) ne sont pas connus... Les spécialistes évoquent la théorie des 5%. Cela signifie que 5% des jeunes d'une même ville ou cité sont responsables de 50 à 80% (valeur interpolée qui semble être inspirée de la loi de Paretto) des infractions commises. Cette minorité délinquante est responsable, dans une grande mesure, de la mauvaise réputation des banlieues et des jeunes qui y vivent. Tous les jeunes issus ou non de l'immigration ne sont pas tous des délinquants, loin s'en faut. Ils en sont les premières victimes.

En janvier 2006, une quarantaine de jeunes répartis en petits groupes de 5 ou 6 ont semé la terreur à bord d'un train assurant la liaison Lyon-Nice. Certains seront incarcérés pour agression sexuelle, violence, menaces de mort. Cette série d'événements n'est pas une bagatelle et il est toujours dangereux, même par souci d'apaisement, de minimiser des faits criminels en les qualifiant d'incivilités. Certains parlent même d'une stratégie sociale laxiste qui reposerait sur la non-application de la loi, de l'absence d'exécution ou de l'aménagement des peines. Une telle attitude ne contribue guère à la responsabilisation, au respect d'autrui, à la restauration de l'autorité, pas plus qu'elle protège d'un glissement des violences sociales vers les violences individuelles.

Rejeter la société des blancs est une façon de dire "je ne veux rien recevoir de vous et de votre culture" (installation d'une contre-culture) et se libérer d'une dette. Ensuite, rien de plus simple que de minimiser les avantages perçus : études (Chaque collégien coûte environ 12 000 euros/an), santé, allocations familiales, chômage, et de profiter de la liberté d'expression en disant, c'est vous qui me devez quelque chose en réparation à ma présence ici.

Leur leitmotiv, c'est de "niquer le système" et le refus de se conformer aux règles sociales. Ils veulent bénéficier des avantages de la citoyenneté sans son acceptation civique. Il n'est dès lors pas étonnant de voir des jeunes n'éprouver aucun scrupule à commettre des actes réprouvés par la morale, tout simplement parce qu'ils éprouvent et ne ressentent que du mépris pour la société et ses valeurs. Je veux quelque chose, je m'en empare au besoin par la force. Un adolescent qui refusait de donner, sous la menace, son baladeur a été poignardé. Le jeune délinquant vise à l'instantanéité. Nous sommes loin du crime gratuit commis par le héros de Dostoïevski ( les possédés) ou de Gide (les caves du Vatican). Lors de son arrestation, Fofana récitait des versets du Coran, dévoyant la religion à la projection de ses propres désirs et support à une bouffée délirante de toute-puissance.

Certains "humanistes" vont jusqu'à voir en ces jeunes des victimes de la société, leur trouver des excuses absolutoires, leurs violences légitimes, et leur accorder plus d'attention qu'à leurs victimes. "S'ils pouvaient dialoguer avec le diable, ils lui diraient qu'il a tort, mais que son point de vue est intéressant." Pourquoi diluer la responsabilité personnelle dans le collectivisme? À quoi peut bien conduire la culpabilisation qui vise à faire supporter aux autres le poids de la faute individuelle? Et tant que l'on y est, pourquoi ne pas assimiler les comportements déviants à des joutes rituelles tribales du ressort des ethnologues?

Vouloir à tout prix assimiler l'homme à la société ne peut que conduire à la destruction de la dite société. Un homme qui commet un délit à l'encontre d'un autre individu, est condamné au nom de la société, sanction qu'il va de facto assimiler à la société. S'il veut ensuite se venger, il va se retourner contre la société et non contre les magistrats responsables de sa peine. Tout le contraire de la charia. Si l'individualisation était privilégiée, le rejet délibéré des valeurs de la société conduirait ce genre d'individus à l'aliénation, la clochardisation, ou au suicide.

Des jeunes issus de parents d'origine étrangère connaissent eux aussi des injustices et n'en constituent pas moins d'honnêtes citoyens. Ils ont choisi de répondre par l'occultation de situations et propos négatifs en les retournant en une solution réaliste et positive, position certainement plus prometteuse d'avenir, à moins que quelques inconscients "nihilistes" ne viennent ruiner leurs espérances. Après la guerre froide de nature politique, la société risque-t-elle de glisser vers une guerre froide de nature civile?

Les politiques, le Ministère de l'Intérieur et celui de la Défense vont devoir de plus en plus intégrer dans leurs réflexions sur la sécurité des personnes, des biens et de la nation, différentes formes de violence qui ont de plus en plus tendance à s'interpénétrer: terrorisme, criminalité, "guérilla" urbaine, affrontements ethniques, religieux, hooliganisme, vandalisme, etc., et prendre en compte l'augmentation de population, l'insatisfaction sociale et le malaise civilisationnel engendrés.

A SUIVRE : L’HÉRITAGE COLONIAL 

Le contenu de ces articles propose d'essayer de comprendre et de rendre intelligibles la situation que connait la France confrontée à une présence hostile depuis déjà plusieurs décennies. Cette grille de lecture ne prétend pas pour autant que les faits avancés puissent en exclure d'autres. Les propos servant de fil conducteur, aussi effrayants que manichéens, ne sauraient m'être attribués pour induire la réflexion du lecteur. Ils relèvent de l'histoire et de l'actualité.
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dimanche 12 juillet 2015


LEÇON DE RÉPUBLIQUANISME (5)


Une enquête IFOP pour Sud-Ouest Dimanche du 8 février 2015 nous apprenait que : 46 % des personnes interrogées considèrent la laïcité comme le plus important des « grands principes républicains » devant le suffrage universel (36 %). Selon ce sondage, la laïcité renvoie à des définitions différentes : pour 5 1% , elle est perçue comme « la possibilité laissée à chaque citoyen de pratiquer sa religion », tandis que 25 % y voient avant tout « l'interdiction de manifester son appartenance religieuse dans les services publics. » Et pour 14 %, elle traduit « le refus de toute forme de communautarisme », et 10 % « l'absence de participation de l'État dans l'édification des lieux de culte ».

On ne naît pas républicain pas plus que l'on naît autre chose. On le devient par sa participation, son adhésion aux principes de la République, la laïcité en l'espèce. Liberté-égalité fraternité, ont été accolées sous la révolution en 1794 pour affirmer que c'était le peuple qui était désormais souverain et non plus la monarchie de droit divin. Ce sont les citoyens qui font leurs lois et peuvent en changer si la majorité le décide. Toutes les lois sont susceptibles d'être revotées dans le respect de la Constitution. C'est à la loi d'établir les limites de la sphère privée qu'aucune majorité ne peut violer et que les citoyens se doivent de respecter sinon, c'est la fin de la démocratie et le passage vers l'inconnu. La démocratie vaut ce que valent ses citoyens et ses représentants.

« Nous sommes fier d'incarner aujourd'hui le renouveau et le dynamisme d'une France qui avait perdu tout espoir en l'avenir et en sa politique traditionnelle. » Déclaration de l'Union des démocrates musulmans de France, un parti politique fondé en novembre 2012 caressant le secret espoir de réunir les 500 signatures nécessaires pour sa participation aux élections présidentielles. Son credo, permettre aux citoyens musulmans d'apporter une « alternative » aux difficultés économiques, à la « crise des valeurs », à la « perte de confiance », d'une France jugée en « état d'urgence ». Son président, Émir Megharbi de préciser : « Dans la diversité sociale et culturelle qui compose notre Nation, l'Islam, deuxième religion du pays, en était jusqu'alors exclus à cause de toutes une série de clichés que nous comptons bien balayer. » Ce parti a présenté huit listes aux départementales : à Strasbourg, Bagneux, Nice, Lyon, Marseille, Bagneux, et aux Mureaux. Ont-ils été inspirés par Le roman de Michel Houellebecq évoquant la possibilité pour un président de confession musulmane d'accéder à l'Élysée ?

Le 15 février 2015, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du parti socialiste, a déclaré à propos de l'UDMF : « Je suis en désaccord. Parce qu'à partir du moment où on aura un parti musulman, on aura d'autres partis. Cela va à l'inverse de ce que cherche à faire cette pseudo-formation politique. (...) je suis contre la communautarisation de notre vie politique. (...) C'est exactement ce que cherchent les terroristes. (...) Ce qu'ils veulent, c'est ce que j'appelle la stratégie de l'avalanche. Ils déclenchent des actions pour terroriser les populations et qu'elles induisent à partir de là la grande séparation entre les populations occidentales et les musulmans qui vivent en Europe. (...) Ce parti ne devrait pas exister et je pense que c'est une erreur stratégique majeure". L'UDMF revendique près de 900 adhérents et 8.000 sympathisants. Il se dit notamment favorable au droit de vote des étrangers aux élections locales, pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne et veut revenir - sans le dire clairement - sur l'interdiction du port du voile à l'école. »

La société française bénéficiant d'une morale libérale, les points de friction avec l'Islam fondamentaliste en sont d'autant plus nombreux : avortement, mariage pour tous, un homme agresse un chef de service de la maternité qui avait ausculté sa femme après son accouchement, la mixité des piscines offusque, l'abattage rituel des moutons lors de l'Aïd dérange, etc. Des libres-penseurs français rigoristes de la laïcité et de la séparation de l'Église et de l'État contestent la présence d'un sapin de Noël ou d'une crèche dans un lieu public, acceptée par les Musulmans... La municipalité du Lavandou a pris la décision au mois de juin 2015 d'interdire les messes estivales en plein air ; selon le monsieur le maire : « Les tensions confessionnelles et les évènements du 7 janvier 2015 nous conduisent à ne pas attiser les critiques des adeptes de la laïcité, comme à ne pas exposer les paroissiens au geste d'un déséquilibré ou d'un fanatique. » 25 juin 2015 derrière crèche.

À peine une année après l'affaire des prières de rues et au refus de servir des repas Halal dans les cantines scolaires, des femmes et des hommes politiques ont porté à la connaissance des consommateurs que l'ensemble de la viande bovine, caprine et ovine distribuée en Île-de-France était de la viande Halal (licite), propos confirmés par la chambre interdépartementale d'agriculture et de préciser que quatre abattoirs sur les cinq que compte l'Ile-de-France, sacrifiaient les animaux de manière rituelle (l'animal est égorgé vivant et la tête tournée vers La Mecque (gibla), par un sacrificateur musulman invoquant le nom d'Allah). Les morceaux délaissés (filet, entrecôte, etc.) par les consommateurs musulmans sont écoulés ensuite sans mention du mode d'abattage. Que ce soit au nom de la cause animale, d'une préférence cultuelle, de risque sanitaire ou culturelle, le consommateur ne devrait-il pas en être averti ? Pour Nicolas Dhuicq : « la transparence est d'autant plus nécessaire que les techniques d'abattage rituel ne présenteraient pas les mêmes garanties sanitaires que la méthode traditionnelle », le président de l'Oaba et vétérinaire, Jean-Pierre Kieffer de préciser : « Le problème est que, dans l'abattage rituel, l'œsophage est ouvert et le contenu de l'estomac peut donc se déverser par cette ouverture. La viande présente alors un risque de contamination par des germes bactériens comme l'Escherichia coli. »

Environ 23 % de viande Halal ou casher serait commercialisée comme de la viande « traditionnelle », avec la taxe Halal ou taxe islamique qui l'accompagne. Chaque kilo de viande issu de l'abattage halal comprend une taxe de quinze de centimes versés à l'une des trois mosquées habilitées (Paris, Lyon et Évry) à désigner les sacrificateurs ou sanctificateurs islamiques. Le travail de ces musulmans employés dans les abattoirs est supervisé par différentes associations en lien avec les mosquées, un opérateur privé est parvenu à s'imposer dans le circuit. Pour Abdallah Zekri, membre du Conseil français du culte musulman, on est en présence d'« un marché juteux, qui rapporte beaucoup d'argent », marché estimé à près de 50 millions d'euros. Kamel Kabtane juge nécessaire de « moraliser ce marché en plein développement dont le coût de la certification est répercuté sur le consommateur. » En août 2011, huit élus locaux d'origine musulmane ont demandé : « la création d'une commission d'enquête parlementaire pour faire toute la lumière sur le marché du halal, dont certaines pratiques commerciales peuvent s'apparenter à de l'escroquerie publique, faute d'une législation claire et précise. » Où va le produit de la taxe halal et comment est-il utilisé ?

En république, tout citoyen a droit à une reconnaissance égale quels que soient son origine, son sexe, sa religion, sa richesse, etc. Aucune différence ne saurait excuser un manque de loyauté. Tous les citoyens contribuent à la constitution d'une trésorerie commune (Trésor public) afin que l'État soit en mesure d'assurer les services nécessaires à la collectivité : éducation, santé, sécurité, transport, etc. Tout le monde participe. Dégrader du mobilier urbain, frauder le fisc, par exemple, revient à léser la communauté. Certains reçoivent plus qu'ils ne contribuent, vivre aux « crochets » de la communauté reste une forme de parasitisme.

Jacques Chirac qui a été un acteur du regroupement familial, s'était déjà épanché sur la présence de cette population : « Le travailleur français qui habite la Goutte d'or, dont la femme travaille, gagnant ensemble aux environs de 1500 francs, qui voit sur son palier d'à côté, dans son HLM, entassée une famille avec un père, 3 ou 4 épouses, une vingtaine de gosses, et qui eux touchent 50 000 fr de prestations sociales sans travailler, naturellement, si vous ajoutez à cela le bruit, l'odeur, le travailleur français sur le palier, il devient fou ! » Libération du 16 décembre 1985.

L'assistanat n'a rien à voir avec la charité chrétienne (agape). Pour que les deux parties en présence se considèrent égales, il faut qu'il y ait échange. L'assistanat n'est pas un don. On attend, au minimum, une certaine reconnaissance et surtout de la loyauté. Socrate disait : « l'homme est sociable parce que indigent. » À ceci de différent, que les indigents qui peuplaient nos campagnes n'osaient même pas solliciter l'aide communale, celle-ci ayant à leurs yeux, quelque chose de honteux. Les nouveaux venus n'ont pas cette fierté, au contraire, ils tirent fierté de berner le « gadjé » que nous sommes. Le bienfaiteur qui ne reçoit pas en retour, la moindre reconnaissance, ressent une forme de vexation et cette situation devient source d'un esprit de revanche. Celui qui donne et celui qui reçoit se retrouvent prisonniers d'une forme d'«esclavage ». Mao l'avait parfaitement compris : « Si tu donnes un poisson à un homme, tu le nourris un jour, si tu lui apprends à pêcher, tu le nourris toute sa vie. »

La France a connu pendant des siècles des conflits inter-religieux, l'État laïc protège tous les cultes et garantit la liberté de conscience de chaque citoyen. Si l'expression de la religion est libre dans la sphère privée, elle ne doit pas se manifester au sein du domaine public sous peine de voir la Nation se fragmenter en isolats communautaires. Cela explique pourquoi tant de citoyens français sont choqués par le port du voile contraire à l'esprit républicain. On peut percevoir une analogie certaine entre la fraternité et la famille. Quand on reçoit chez soi des invités, on s'attend à ce qu'ils affichent un certain respect, pourquoi n'en irait-il pas de même au niveau du pays. Sans ce respect, il n'y a pas de vie commune possible.

L'enseignement de la morale à l'école ne saurait résoudre les différents que la société rencontre avec le fondamentalisme religieux dogmatique. La morale est évolutive et son acceptation est liée à l'image parentale et à la fidélité à la famille. Aussi ne faut-il pas s'étonner de voir des adolescents contester l'histoire, les mœurs, d'en racketter et d'en agresser d'autres, de dégrader les locaux ou le matériel pédagogique, etc. A-t-on oublié la phrase du poète Guy Tirolien : « Je ne veux plus aller à leur école », qui revendique et à juste titre, la capacité à s'épanouir sans l'aide des blancs ?

Si l'enseignement moral laïc a disparu des salles de classe en 1969, ce n'est pas sans raison, il était tombé en désuétude. La morale va de pair avec l'instruction civique. La crise de l'enseignement est la conséquence d'une crise sociétale. Selon Boris Cyrulnik : « La mentalité collective se fabrique à partir de tous nos récits sociaux : familiaux, individuels, de voisinage, les mythes, les stéréotypes, les préjugés... Cet ensemble de récits a une influence sur notre façon de penser et d'agir. »

Les philosophes humanistes avaient perçu qu'avec l'argent on peut tout avoir, mais que l'on ne peut pour autant faire de bons citoyens. La paix sociale ne saurait s'acheter. Elle se doit de reposer sur des valeurs librement et sincèrement acceptées, un des fondements de la fraternité qui va de pair avec le respect et la loyauté nationale. Les empereurs romains désireux de paix sociale savaient mettre à contribution l'adage « du pain et des jeux . » À propos de la coupe du monde football de 2010, un politicien ne nous a-t-il pas rappelé un axiome communiste : « Le sport est l'opium du peuple » (un ancien ministre très versé dans le monde footballistique avait déjà dit pour sa part « le football est un sport d'ineptes »). La plupart des complexes sportifs bâtis pour accueillir des jeux pharaoniques coûtent des milliards de débours à la collectivité. En Chine, des habitants ont été contraints à quitter leur quartier sans espoir d'y revenir un jour, des Comités Anti-Olympiques s'élèvent en France au Brésil, etc. On ne va tout de même pas reprocher aux pauvres, rejoints par les classes moyennes, d'être obligés de s'appauvrir toujours plus (la Grèce, par exemple, a dépensé 15 milliards de dollars pour les Jeux de 2004...) Peut-on imaginer la synergie de toutes ces forces et de ces fonds financiers consacrés à l'amélioration du bien-être de la population ? 

Permettez moi un aparté sur la loi d'Okun que les politiques n'apprécient pas de voir évoquer. Avez-vous déjà comparé la courbe du chômage avec celle de l'augmentation de population ? Pour voir la baisse du chômage, la croissance doit dépasser l'augmentation de la population active et de la productivité. La productivité détruit des emplois pour la bonne et simple raison que l'on fait appel à moins de main d'œuvre pour la même quantité de production, quant à produire toujours plus, on oublie un peu vite que l'on vit dans un monde fini. En ce qui concerne nos enfants, ils ne financeront pas nos retraites car l'augmentation de population est génératrice de chômage. La France se devrait de créer plus de 100 000 emplois chaque année pour compenser l'augmentation de la population active. La stagnation de l'augmentation de la population (natalité, immigration) est une des clefs de voûte pour résorber le chômage et stabiliser la dette.

Le pouvoir politique est assimilable au bandit de grand chemin. On s'empare de tout de qui peut l'être, mais pas de la diligence ni des chevaux qui la tracte. On ne tue pas l'âne qui tire la charrue sans avoir à en souffrir. Les économistes connaissent le problème que pose la fixation du prix de vente d'un bien (élasticité). Tout gouvernement est confronté à une problématique similaire. L'imposition, notre « cagnotte ». Comment soutirer le maximum du produit du travail et de l'épargne des citoyens sans avoir à affronter une révolte ? Comment prendre à Paul pour donner à Tartempion ? Il peut se rassurer, il y déjà bien longtemps que le coq gaulois est plus disposé à picorer la main qui le nourrit qu'à mordre la main qui l'appauvrit. Quant aux profiteurs éhontés de la générosité publique, qu'ont-ils fait et à quoi ont-ils contribué pour bénéficier de subsides sans offrir de contre-partie ?

Injecter toujours de plus en plus d’argent aux initiatives sociales sans véritable contrepartie n’a jamais contribué à la disparition du phénomène. Et pour cause, il s’agit avant tout d’une déviance culturelle, la socialisation par une dépendance de quelle que nature qu’elle soit revient à encourager l’assistanat. Le bénévole devient le complice du système. Cette grille de lecture ne saurait donc nous apporter un véritable élément de réponse. Pire ! elle contribue à confondre les causes avec les effets ou les conséquences. Agir sur les symptômes d’une maladie n’a jamais éradiqué une épidémie, or, la société est confrontée à une pandémie que je me garderais bien de qualifier.

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